Examens de fin d’année : Macky passe son bac avec mention

Article : Examens de fin d’année : Macky passe son bac avec mention
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13 septembre 2020

Examens de fin d’année : Macky passe son bac avec mention

Malgré la Covid-19 et les risques liés à la pandémie, le gouvernement du Sénégal s’est engagé à sauver l’année scolaire. La tenue effective du CFEE et du Bac à l’échelle du territoire national est le signe que les autorités gouvernementales et académiques ont relevé le défi avec brio.

Après le CFEE, le baccalauréat vient de s’achever sur une note heureuse pour bon nombre de candidats. Toutefois, il est utile de faire la part des choses entre les épreuves soumises aux candidats et l’épreuve à proprement parler. L’organisation effective des examens sans laquelle les potaches auraient perdu une année de leur cursus scolaire. De leurs vies certainement à l’image de leurs aînés en 1988 et 1993 respectivement pour année blanche et année invalide.

Le spectre d’une année blanche jugulé

Pourtant, il y’a encore quelques mois, la menace d’une année blanche a fortement préoccupé l’opinion du fait du coronavirus. Une telle éventualité ne serait pas seulement synonyme de pertes pour l’état, les parents et les élèves. Elle serait l’assaut du virus à nos derniers retranchements ; chasse gardée de nos savoirs, savoir-faire et savoir-être. Nous avons nommé l’école qui perpétue et fortifie notre génie à apprivoiser le réel et à prendre part au progrès.

Gouverner, c’est autant prévoir que prendre des risques. Ainsi, envers et contre tout, le gouvernement du Sénégal a battu le rappel des acteurs du monde de l’éducation pour la réouverture des classes d’examen. Une décision controversée à l’époque en raison des risques sanitaires auxquels enseignants et apprenants ont été exposés.

Une victoire sur la pandémie

En prenant le pari de sauver l’année scolaire, le président Macky Sall et son gouvernement sont allés bien audelà du « faire avec », le fameux slogan de déconfinement. Ils ont imprimé avec les acteurs de l’école une offensive d’envergure contre la Covid-19. Acculée, pourchassée, repoussée derrière ses dernières limites.

Laisser le champ libre au virus, se terrer et attendre que la tempête passe aurait été une erreur monumentale. Une attitude non conforme à l’esprit et à l’état de guerre décrété par le premier magistrat de la République à l’annonce du coronavirus.

Pour autant, les défis auxquels la pandémie expose l’école sénégalaise demeurent. Il s’agit notamment des conditions de passage des élèves en classe supérieure. dans le respect des programmes après six mois de vacances forcées. Une autre paire de manches pour les autorités qui se féliciter d’avoir bousculé les montagnes pour que le virus qui pèse tant sur notre présent, n’ait pas le dernier mot sur l’avenir de nos enfants.

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